" En agissant comme révélateur implacable d’une crise préexistante – celle des inégalités et de la précarité – le choc du coronavirus nous pose en tout cas sérieusement la question de « l’après ». « Aujourd’hui, les vieux isolés et pauvres sont en plus de cela confrontés à la crise sanitaire », note Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté. « Actuellement, disons que ces vieux-là, on s’y intéresse parce qu’on a peur que le virus les tue. Il faudra que l’on s’y intéresse parce qu’ils sont vieux, isolés et pauvres. »
Pour l’activiste du combat contre la précarité, il faut pour cela avoir à cœur de cultiver notre mémoire collective. « Toute une série d’acteurs doivent être vigilants à garder la trace de ce qui est en train de se passer et de ce que cette crise sanitaire fait réapparaître au jour comme prioritaire », encourage-t-elle. « Il faudra pouvoir expliquer aux gens quelle aura été la force qui nous a permis de nous sortir solidairement de cette crise. »"
Lire l'article ICI