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Accueil
Ce 28 septembre, trois semaines avant le 17 octobre, les syndicats en front commun, portent aussi ce Droit à l’aisance H24 - 7 jours/7
La crise sociale structurelle enracinée dans un terreau nourri d’inégalités croissantes, fortement renforcée par la crise sanitaire actuelle, nécessite un changement de cap radical !
LA PAUVRETÉ ET L’APPAUVRISSEMENT, LA PRÉCARISATION N’ONT AUCUNE LÉGITIMITÉ !
Le 17 octobre 2020, journée mondiale de lutte contre la pauvreté, le RWLP mobilise à travers toute la Wallonie pour dénoncer cette réalité ET SURTOUT SOUTENIR DES SOLUTIONS PERTINENTES GRÂCE À UNE SÉCURITÉ SOCIALE À DÉFENDRE, RENFORCER ET ACTUALISER : Pour le Droit à l’aisance H24 - 7 jours/7
Rejoignez le RWLP en menant une action chez vous en contactant : j.mawet@rwlp.be - 0476 96 95 26 - https://www.rwlp.be/1710/
Ce lundi 28 septembre, trois semaines avant le 17 octobre, les syndicats en front commun, portent aussi ce Droit à l’aisance H24 - 7 jours/7
EN EXIGEANT NOTAMMENT LE NON-REPORT DE LA NÉGOCIATION DE L’ENVELOPPE BIEN-ÊTRE ! Il y a urgence!
Le RWLP se retrouve totalement dans les revendications des syndicats qui rejoignent son combat permanent. Le Réseau relaye et invite à participer aux actions ce lundi 28 septembre 2020 sur le terrain, via les Réseaux sociaux, en débattant dans les associations : « La crise sanitaire a creusé les inégalités mais les organisations patronales n’ont toujours pas compris l’importance de la concertation sociale et refusent de remettre à temps un avis commun sur l’enveloppe dite « bien-être ». Normalement, cette enveloppe s’ajoute à l’indexation des allocations et contient un budget fixe qui permet aux interlocuteurs sociaux (après validation par le gouvernement) d’augmenter certaines allocations au-delà de l’indexation normale. Les employeurs préfèrent une fois de plus lier ce débat aux négociations de l’accord interprofessionnel (AIP) 2021-2022, ce qui réduit fortement les chances d’aboutir à un vrai progrès social pour les travailleurs et travailleuses. La FGTB, la CSC et la CGSLB estiment que la lutte contre la précarité est un enjeu prioritaire et demandent aux formateurs du futur gouvernement de prendre les mesures suivantes :
Pas d’allocations sociales sous le seuil de pauvreté.
La pension minimum légale à 1500 € net/mois.
Le maintien du gel de la dégressivité des allocations de chômage et d’insertion y compris pour les artistes.
Un refinancement de la sécurité sociale et garantir son caractère fédéral
Un refinancement des services publics et des soins de santé »
https://www.fgtb.be/-/rassemblement-de-militant-e-s-en-front-commun-syndical
https://www.cgslb.be/fr/actualite/28-septembre-des-actions-pour-des-meilleures-allocations-sociales
- Faire Front fait bouillir la marmite en mobilisant pour l’action en front commun syndical: http://www.fairefront.be/agenda/action-en-front-commun-syndical-pour-une-revalorisation-des-allocations-sociales/ ;
- Et en mobilisant pour la Journée Mondiale de Lutte contre la Pauvreté le 17 octobre prochain à Bruxelles et en Wallonie (infos à venir)
En PDF
En Z
Analyse: Quel accompagnement pour les demandeurs d’emploi ? Une enquête auprès des premiers intéressés
"Le Gouvernement wallon travaille sur une réforme de l’accompagnement des chômeurs (un projet vient d’être discuté en première lecture au Parlement), sur le rôle que va y jouer le Forem, sur la manière dont celui-ci va l’exercer et par voie de conséquence sur les relations que le service public de l’emploi va construire (ou co-construire ?) avec les associations qui sont engagées comme lui sur l’ enjeu de l’insertion sociale et professionnelle.
Considérer que les bénéficiaires sont des partenaires de plein droit implique de les associer fermement à la conception de la politique qui les concerne.
C’est ce à quoi nous avons voulu contribuer en collaborant à une recherche initiée par le RWLP qui a interrogé des personnes « accompagnées » par le Forem dans leur recherche d’emploi.
Une facilitatrice en prévention des inégalités du RWLP a noué des contacts avec 31 personnes et a sollicité leur analyse de l’accompagnement dont elles avaient bénéficié.Ces interviews ont été analysés collectivement (...)"
Une analyse de : Christine Mahy et Jean Blairon (dir.), Noellie Denomerenge, Jacqueline Fastrès et Laurence Watillon
Communiqué de presse BAPN-RWLP-Rendre visible l'invisible- Netwerk Tegen Armoede
Les organisations de lutte contre la pauvreté - pointent du doigt la pauvreté croissante en Belgique, renforcée encore par la crise du Covid.
Aujourd'hui, le Réseau belge de lutte contre la pauvreté(BAPN) lance sa publication "Sortir de l'Endettement". Et en même temps, avec- le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP), le Collectif "Rendre visible l'invisible" (Bxl), et le Netwerk tegen Armoede (NTA), il annonce une vaste campagne de lutte contre la pauvreté à travers tout le pays dans le cadre du 17 octobre, Journée mondiale de lutte contre la pauvreté.
Concrètement, ensemble, ils attendent du nouveau gouvernement fédéral (et tous les niveaux de pouvoir) qu’il prenne des mesures préventives et structurelles ambitieuses nécessaires pour réduire la pauvreté, sans quoi cela conduit notamment au problème croissant du surendettement.
Aujourd'hui, ces trois Réseaux et ce Collectif s'associent pour mettre en lumière la pauvreté et les inégalités croissantes tant en Flandre, à Bruxelles qu’en Wallonie. La crise sanitaire et les mesures de confinement ont frappé durement les personnes en situation de pauvreté qui n’avaient pas besoin de cela en plus. Ces personnes sont davantage susceptibles d'avoir des problèmes de santé liés notamment au report de soins, ce qui les rend plus vulnérables au coronavirus ; la fracture numérique entraîne un retard scolaire chez les enfants qui vivent dans la pauvreté ; la perte de revenus ainsi que l'augmentation du prix des produits alimentaires et d'autres biens de base ont conduit à des fins de mois encore plus anticipées ou difficiles ; etc.
Cette crise se surajoute à une crise sociale violente déjà trop bien installée. . Selon les derniers chiffres disponibles, avant la crise du Covid 16,4 % de la population belge (plus de 1,8 million de personnes au total !) vivaient dans la pauvreté monétaire. Ce chiffre étant le plus élevé depuis 2005, début du monitoring systématique en Belgique. Toutes les analyses montrent qu’en raison de la crise du Covid, ces chiffres devraient continuer à augmenter !
Les organisations de lutte contre la pauvreté demandent qu'une priorité urgente soit accordée à la lutte contre la pauvreté en inscrivant la réduction des inégalités et l’enrayement de leur croissance au coeur du programme gouvernemental à venir. . A partir d’approches localisées, elles demandent toutes des solutions structurelles pour s'attaquer aux causes à l’origine de la pauvreté. Convaincues que sans la voix des personnes en situation de pauvreté, les solutions ne seront pas adéquates, ces organisations placent la participation de celles-ci au centre de leur action. En effet, les décisions politiques ne peuvent être efficaces si les populations vulnérables sont réellement écoutées et considérées comme faisant partie de la solution.
Parce que le lien est évident entre l’appauvrissement structurel et le surendettement, tout comme il l’est entre éliminer la pauvreté et la réduction structurelle du surendettement, l’annonce de la publication “Sortir de l’endettement” réalisée par le Réseau belge de lutte contre la pauvreté et celle des Campagnes en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles pour le 17 octobre 2020, Journée mondiale contre la pauvreté, s’imposait sans difficulté.
Lire la suite du Communiqué de presse
Dans les médias:
L'à venir immédiat commence maintenant! Victoire collective au programme de ce 1er septembre!
Ce premier septembre, la loi améliorant l'accès à l'aide juridique de deuxième ligne entre en vigueur : dès aujourd’hui,
l’accès à un avocat pro-deo devient bien plus accessible pour les personnes ayant peu de revenus !
Jusqu'hier, pour pouvoir bénéficier d'un avocat pro deo complètement gratuit, une personne isolée devait prouver qu'elle gagnait moins de 1026 euros par mois (pour les ménages les seuils sont différents ; il y a aussi des seuils pour une aide partiellement gratuite). De très nombreuses personnes vivent sous le seuil de pauvreté mais pourtant, quand elles sont amenées à devoir aller en justice, elles doivent payer, parfois cher, pour un avocat.
Mais suite à des années de mobilisation du secteur associatif (Plateforme justice pour tous) et à un travail parlementaire à saluer, dorénavant, il sera de plus en plus accessible d’avoir accès à un avocat pro-deo :
- Dès aujourd'hui, une personne isolée aura accès à un avocat totalement gratuit si elle gagne moins de 1226 euros par mois (+200 euros)
- en septembre 2021, le seuil passe à 1326 (+100 euros)
- en septembre 2022 : 1426 euros (+100 euros)
- en septembre 2023 : 1526 euros (+100 euros)
- et au delà, ce seuil suivra l'indexation.
C'est une énorme avancée vers une justice accessible à tous... même si elle ne règle pas tous les problèmes et que de nombreuses barrières, financières comme non financières, continueront à faire en sorte que la justice reste un chemin de croix pour de nombreux.ses justiciables.
Attention, le calcul des seuils varie en fonction de la situation familiale, et il y a des seuils intermédiaires pour accéder à un avocat à prix réduit. Le cas échéant, on pourra vous renseigner dans une maison de justice ou un CPAS (attention aux heures de permanence) pour voir à quoi vous avez droit.
Le RWLP continuera d'agir pour s'attaquer aux autres barrières et faire de la Justice un réel moyen pour contrecarrer rapports de forces et imposition des inégalités. La Justice pour Tous, c’est un bel à venir pour affronter les injustices !
Faire Front
Faire Front pour répondre à l’urgence démocratique, sociale et écologique
En ce 1er septembre, nous refusons de rentrer comme avant. Nous voulons sortir partout et nous mobiliser pour que le monde de demain ne soit pas une version cauchemardesque du monde d’avant le Covid !
Nous refusons que les plus pauvres, les femmes, les personnes précarisées et les travailleur•euses paient le prix de la crise. Nous refusons d’abandonner le combat pour sauver notre planète. Nous refusons que la démocratie et les libertés restent confinées. Nous avons besoin, en urgence, d’un tournant écologique et social.
Et, pour cela, nous reprenons notre droit de nous réunir, d’agir collectivement et de manifester, sans lequel il n’y a pas de démocratie.
Nous refusons que la manifestation pour la santé et pour la sécurité sociale, prévue le 13 septembre à Bruxelles, soit interdite par le bourgmestre de Bruxelles alors que, au moment où est prise cette décision, les rues commerçantes de la ville ne désemplissent pas, les stades de foot s’apprêtent à accueillir à nouveau des centaines de supporter•trices et que de très nombreux travailleur•euses doivent s’exposer à des contacts quotidiens au travail et dans les transports !
C’est pourquoi nous soutenons les initiatives symboliques de tous ceux et celles qui ce 1er septembre refusent le retour à l’anormal. C’est pourquoi nous appelons les forces sociales qui le peuvent à rejoindre la manifestation du 13 septembre à Bruxelles. C’est pourquoi nous soutiendrons activement les mobilisations pour le climat qui seront organisées en septembre et en octobre. C’est pourquoi, nous nous mobiliserons tous ensemble, à Bruxelles et à Namur, le 17 octobre pour rendre visible les invisibles, pour lutter contre la pauvreté et les inégalités, et démontrer à l’ensemble de la population et de la classe politique que construire ensemble une politique de rupture écologique est aussi un gage d’une société plus démocratique et plus égalitaire.
Pour concrétiser une autre politique, au service de la population et respectueuse de nos écosystèmes, il n’y a pas d’autres solutions que de construire un puissant mouvement social et écologique, capable de gagner un rapport de force favorable. Si on n’y arrive pas, le scénario est connu et déjà en cours : socialisation des pertes via des « sauvetages » de grandes entreprises, licenciements massifs, nouvelles mesures d’austérité, pressions pour augmenter le rythme des privatisations, attaques supplémentaires sur les droits sociaux et la sécurité sociale, reprise de la course à la croissance et à la compétitivité, augmentation des inégalités et de la précarité, poursuite de la destruction des écosystèmes…
C’est pour éviter ce retour à l’anormal, pour faire bouillir par le fond la marmite du mouvement social et écologique que Faire Front s’est constitué, autour de 4 revendications transversales. Il rassemble déjà plus d’une centaine d’organisations et de collectifs, et de très nombreux citoyen•nes. (www.fairefront.be)
En ce 1er septembre, nous appelons toutes les forces sociales et tou.te.s les citoyen.ne.s à nous rejoindre, à partager et discuter nos revendications, à agir et surtout, à ne pas laisser confiner leur colère, ni leurs espoirs : faites-les vivre dans votre entourage, votre entreprise, vos organisations, et dans les rues.
Press: BX1
Faire Front -> fairefront-newsletter@fairefront.be
Porte-paroles provisoires :
Christine MAHY (RWLP) : c.mahy@rwlp.be – 0498 44 82 38
Bruno BAURAIND (Gresea) : bruno.bauraind@gresea.be – 0474 35 15 44
Vidéo-conférence sur le surendettement - BAPN
Quels sont les problèmes que rencontrent les personnes en situation de pauvreté lors d'une procédure de règlement collectif de dettes?
Le 15 SEPTEMBRE, BAPN présente ce travail au grand public par une vidéoconférence :
La problématique de l’endettement en Belgique est énorme. En 2019, la Centrale des Crédits aux Particuliers recense jusqu'à 336 691 débiteurs ayant des arriérés de paiement connus par la Centrale. Par rapport au reste de la population, les personnes en situation de pauvreté courent un risque beaucoup plus grand de s'endetter. En Belgique, 1 habitant sur 6 a un revenu inférieur au seuil de pauvreté européen, alors que le coût de la vie quotidienne est en constante augmentation. Un revenu insuffisant entraîne rapidement des arriérés de paiement pour ces personnes.
Le thème de l’endettement est également d'une actualité brûlante. En effet, nous pouvons déjà affirmer avec certitude que, tout comme en 2008 après la crise financière, la crise de Corona va encore aggraver le problème de la dette. La perte massive de revenus et l'augmentation des coûts feront qu'il sera difficile pour les groupes précaires de payer toutes leurs factures. Lorsque les gens s'enfoncent tellement dans l'endettement qu'il est devenu impossible de rembourser leurs dettes dans un délai raisonnable, ils peuvent faire appel à un règlement collectif de dettes (RCD) en dernier recours. Il ne s'agit plus d'un problème de paiement temporaire, mais d'un surendettement structurel. Pour que ces personnes puissent, elles aussi, prendre un nouveau départ, le système du règlement collectif de dettes a été créé. Cette procédure judiciaire donne aux gens la possibilité de rembourser leurs dettes autant que possible tout en continuant à vivre dignement.
Toutefois, cette procédure présente des lacunes importantes. Au cours de plusieurs consultations, nous avons réuni des personnes en situation de pauvreté pour identifier ces problèmes et nous avons cherché ensemble des solutions. En effet, il est crucial que leurs voix aient également leur place dans ce débat.
Pour vous inscrire -> https://forms.gle/KezCqp83VLgALK8w7
ACTION: #UnitedForANewNormal
Le RWLP ne veut pas d’un retour à l’anormal et appelle à une transition SOCIALE qui profitera à l’environnement et à l’économie. Pour cela, promouvoir et garantir les droits sociaux est essentiel pour s’assurer que la nécessaire transition écologique soutienne le développement d'une société plus juste et plus équitable : services publics forts, système de protection sociale efficient, revenu minimum, salaires décents, emplois de qualité et de sens,… tout cela permettra d’atténuer les méfaits du changement climatique et le glissement vers une économie sans carbone.
La crise sanitaire due au Covid 19 n’a pas fait disparaître la crise climatique ni la perte de biodiversité. Elle exerce une pression supplémentaire sur la pauvreté et les inégalités déjà présentes dans notre société. Pourtant, elle offre une opportunité de poser les fondations d’une société plus juste et plus verte, au service des personnes et de notre planète, pas des dividendes!
Voir les textes écrits à l'occassion de l'action United for a New Normal par des témoins du vécu militant.e.s Fabien et de Noellie
Le 4 juillet, plus de 50 organisations se réunissent pour demander la construction d’une “nouvelle normalité” juste et respectueuse des limites de la planète et des besoins des populations. « United for a new normal »
Une nouvelle normalité ? C’est:
* une planète saine
* une économie qui place l'homme et la planète au premier plan
* des solutions durables pour tous
* l'égalité des droits
* la solidarité mondiale
Vous voulez en savoir plus sur l'action ? -> https://act.gp/2NWNyAB
MEDIAS// Telesambre - JT - comteur à budget
Anne LECLERCQ, animatrice politique en matière de réduction des inégalités et lutte contre la pauvreté au RWLP et attachées aux matières liées à l'accès à l'énergie était sur le plateau de Télésambre hier pour expliquer les problèmes liés aux compteurs à budget. (à 16'minutes13"secondes)
"Si vous avez un compteur électrique à budget, il va falloir le réactiver rapidement si vous ne voulez pas vous retrouver dans le noir. Ces compteurs sont de plus en plus présents dans les ménages wallons. "
Voir le journal
Communique de presse: : Des milliers de ménages sous compteurs à budget coupés en région wallonne – la conséquence prévisible d’une décision politique à revoir d’urgence !
Suite à la décision du Gouvernement wallon, les utilisateurs de compteurs à budget ont pu bénéficier pendant la crise sanitaire d’énergie sans devoir se déplacer pour recharger… et permettre ainsi à ces personnes de respecter le confinement demandé à tous les habitants de ce pays. Cette mesure a été appréciée par les personnes concernées. Pour activer la protection, les ménages devaient passer la carte du compteur à budget dans la borne de rechargement. Ce qui n’était pas clair du tout, c’est que en faisant cela, une autre action était aussi encodée : celle d’une coupure automatique à l’issue de cette période. Pour contrer cela, un nouveau passage à la borne était nécessaire, en juin, pour désactiver la non-coupure continue ET déprogrammer la coupure automatique. Vous trouvez ça compliqué ? Nous aussi…
Ce mardi matin, 30 juin, à 9h, des milliers de ménages utilisateurs de compteurs à budget ont été coupés sur le territoire dont s’occupe le gestionnaire de réseau de distribution RESA (Liège et sa région). Ce vendredi soir, entre 21h et minuit, ce sont potentiellement des milliers d’autres utilisateurs qui seront été privés d’électricité et/ou de gaz (chez ORES, AIEG, AIESH, Régie de Wavre) s’ils ne sont pas « repassés à la borne ».
Actuellement, d’énormes files se forment devant les bureaux de Resa pour obtenir une carte de réactivation de leur compteur (alors même que le virus est encore présent et que la prudence reste de mise, on ne cesse de nous le répéter). De nombreux ménages pensaient avoir fait ce qu’il fallait pour éviter la coupure. Tous s’inquiètent d’être coupés, de ce que va devenir le contenu de leur frigo, de ce que va dire leur employeur parce qu’ils n’ont pas pu télé-travailler, etc. D’autres, qui n’ont pas une mobilité facile, devront attendre qu’un technicien passe chez eux… ce qui peut prendre plusieurs jours.
Lire ce Communiqué en entier