Prochainement avec le RWLP
Site lutte pauvreté wallonie.be
Site "Lutte pauvreté Wallonie.be"
Le plan wallon de lutte contre la pauvreté du Grouvernement wallon
Soutenez les enjeux portés par le RWLP
Newsletter !
Warning: include_once(/home/clients/a4ef46c1c8a4a3bb9fcae6d3410677a7/web/administrator/components/com_acymailing/helpers/helper.php): failed to open stream: No such file or directory in /home/clients/a4ef46c1c8a4a3bb9fcae6d3410677a7/web/modules/mod_acymailing/mod_acymailing.php on line 12
Warning: include_once(): Failed opening '/home/clients/a4ef46c1c8a4a3bb9fcae6d3410677a7/web/administrator/components/com_acymailing/helpers/helper.php' for inclusion (include_path='.:/opt/php7.1/lib/php') in /home/clients/a4ef46c1c8a4a3bb9fcae6d3410677a7/web/modules/mod_acymailing/mod_acymailing.php on line 12
This module can not work without the AcyMailing Component
*
|
|
|
|
Accueil
Communiqué de presse Ma santé n'est pas à vendre - action virtuelle
Le 7 avril 2020, journée mondiale de la santé, propageons la solidarité européenne pour une politique de santé publique universelle !
La responsabilité des pays européens et de l’Union européenne (UE) au travers des politiques d’austérité s’illustre dans la défaillance actuelle des systèmes de soins et des services publics malgré le courage et l’abnégation dont font preuve les personnes qui y exercent.
Exigeons que les leçons de cette crise soient tirées dès maintenant. La santé n’est pas un coût mais un investissement, la santé n’est pas une marchandise.
- L’UE peut encore dépasser cette crise en changeant radicalement de cap.
- L’UE ne peut plus dépendre de directives de la Commission Européenne et du conseil des ministres ou encore de celles de la Banque Centrale et du Fond Monétaire International qui l’ont réduite à n’être qu’une entité de contrôle économique, imposant une austérité qui ne sert que la finance et les industries internationales.
- L’UE doit devenir une entité politique chargée d’organiser la solidarité sociale à partir de services publics forts, capables d’aider la population à faire face aux aléas de la vie et d’en garantir l’accès à toutes les populations. Le Parlement européen, représentant des peuples, doit y avoir un pôle prépondérant.
C’est à ce prix qu’une Europe politique et sociale peut avoir un avenir. Nous en appelons à la solidarité entre les peuples, pour l’ouverture des frontières, à la prise de conscience de notre communauté de destin.
Pour l’Europe nous exigeons un service public de santé solidaire et universel, accessible à toutes et tous, partout.
Comment participer?
Nous vous appelons à manifester votre soutien en "propageant la solidarité, pas le virus" avec une action “drap blanc” le 7 avril :
1. Accrochez vos messages sur un drap blanc dans un endroit visible ou faites une pancarte à la maison
2. Prenez-vous en photo/vidéo avec vos messages
3. Partagez-les
- sur les réseaux sociaux avec le hashtag #health4all et/ou #santépourtous et adressez-le à vos responsables politiques
- sur la carte interactive ici bit.ly/Agir4Health
Lire communiqué complet et voir les signataires ICI
Voir les photos réalisées par les témoins du vécu militant.e.s du RWLP ICI
Carte Blanche: «Gérer l’urgence… puis réinventer l’avenir»
"L’urgence absolue est de sauver des vies et de préserver la santé de la population. La décision rapide de confinement prise par les autorités a été la bonne et, même si elle est insuffisante, il est très important qu’elle soit respectée.
Mais à l’heure où des millions de personnes risquent de voir leurs revenus fortement amoindris ou de se retrouver dans des situations de précarité exacerbées, l’urgence est également sociale. Plus que jamais.
Syndicats, mutuelles, mouvements associatifs, professeurs, artistes, citoyennes et citoyens engagé.es travaillent d’arrache-pied pour que personne ne soit oublié et pour dénoncer cette précarisation sociale.
Personnes précarisées, sans-papiers ou sans-abri luttant pour sauver leur peau, pour ne pas être infecté.es ou simplement pour manger. Travailleuses, travailleurs qui continuent à prester pour le bien de la population et qui doivent être protégé.es. Celles et ceux mis en chômage temporaire, temps partiels (dont énormément de femmes) qui risquent d’être encore plus lourdement sanctionné.es. Artistes et statuts précaires. Malades qui doivent être correctement indemnisé.es, pensionné.es qui doivent toucher leur pension, candidats à l’asile bloqués aux frontières de l’Europe, personnes souffrant d’un handicap… Personne, répétons-le, ne doit être oublié.
Des mesures d’aides aux entreprises et aux indépendant.es ont rapidement été décidées : dédommagements financiers, facilités de paiement, avances en trésorerie… Certaines de ces mesures visant à préserver le tissu économique sont une bonne chose.
À condition cependant que ces aides ne soient pas, au bout du compte, à nouveau payées par la collectivité, au prix de nouveaux sacrifices.
Á condition que cette crise ne soit pas un nouveau prétexte pour aggraver les atteintes aux libertés individuelles et collectives, déjà fortement mises à mal ces dernières années. Avec le risque réel de mise en place de régimes autoritaires qui accentueraient encore les attaques contre les contre-pouvoirs et jetteraient nécessairement les bases de politiques servant seulement des intérêts très particuliers."
Lire la suite ICI
Communiqué de presse du Gouvernement Wallon - lancement du numéro vert 1718 - service d'aides aux urgences sociales
"Soucieuse du sort de nombreux citoyens touchés par la crise du covid-19, la Wallonie met en place un service d'aides aux urgences sociales, et ce via deux canaux : le renforcement des numéros verts 1718 (pour les francophones) et 1719 (pour les germanophones) et la mise à disposition de FAQ spécifiques sur le portail luttepauvrete.wallonie.be"
Toute personne ayant une question relative aux aides existantes en matière d’alimentation, de crédit, de logement,de situation professionnelle ou de chômage est donc invitée à utiliser un de ces deux canaux pour recevoir un accompagnement personnalisé."
Pour en savoir plus:
Lire le communiqué de presse ICI
AVIS du Conseil Supérieur National des Personnes Handicapées (CSNPH) relatif à l’idée de réguler l’afflux des patients atteints par le COVID-19 vers les soins intensifs.
"La surcharge extrême du système hospitalier est de l’ordre du probable. Les médecins pourraient être amenés à décider quels patients admettre et à quels patients refuser l’accès aux soins intensifs.[...]
Le CSNPH est totalement conscient de l’engagement exceptionnel de l’ensemble du personnel médical et d’accompagnement des patients en dépit de conditions de travail éprouvantes. [...].
Les semaines et mois difficiles que nous allons traverser devront marquer d’un fil rouge l’approche médicale de l’avenir : l’exigence d’un système de sécurité social fort, complet, capable de prendre en charge les besoins médicaux et d’accompagnement de tous les citoyens, sans exception, devra être une priorité au-delà des préoccupations économiques.
o Le CSNPH prend acte de la charte éthique rédigé par le Comité d’Ethique de la société belge de médecine intensive et note qu’elle est uniquement applicable en cas de saturation extrême du système d’accueil des urgences. Il relève aussi que les cliniques universitaires disposent de leur propre charte avec un point d’attention sur le critère de l’âge.
o Le CSNPH relève que le tri se veut protecteur de tout arbitraire. Il est pour cette raison soumis à la combinaison de plusieurs critères successifs :
- le premier critère de sélection est la situation médicale du patient
- à situation médicale égale, l’âge du patient est déterminant : le patient le plus jeune sera privilégié, compte tenu du critère de l’espérance de vie
- le 3me critère est « premier rentré, premier servi »
- le dernier serait le tirage au sort, en cas d’afflux important en même temps.
Le CSNPH considère essentiel qu’il ne revienne en aucun cas aux urgentistes eux-mêmes de fixer les critères du choix.
- En même temps, le CSNPH s’inquiète de ce que les chartes éthiques n’abordent pas clairement la situation concrète des patients handicapés qui n’ont pas nécessairement de problèmes de santé préexistants au COVID-19. Est-ce que le handicap relève du premier critère de sélection, à savoir « la situation médicale » du patient ?[...].
- Le CSNPH constate que, parmi les critères de sélection des chartes éthiques, ne figure pas non plus l’expression de la volonté des personnes, ni de leurs représentants ou mandataires.
- Le CSNPH estime que TOUTE PERSONNE, malade ou non, handicapée ou non, doit pouvoir exprimer sa volonté par rapport aux soins qu’elle souhaite. Le consentement fait partie intégrante de la législation existante relative aux droits du patient. [...]
- Le CSNPH estime que le texte du Conseil d’Ethique de la société belge de médecine intensive laisse encore beaucoup d’interprétations possibles. Il doit être clarifié pour lever les incertitudes liées au statut de personne handicapée et au respect de l’expression de sa volonté.
- Le CSNPH souligne enfin aussi que les patients que l’on ne pourra pas soigner en soins intensifs parce que trop fragilisés, doivent néanmoins pouvoir être pris en charge et bénéficier de soins alternatifs de qualité. Cette exigence prend toute sa dimension précisément quand la personne s’est exprimée en faveur de l’absence d’acharnement thérapeutique.
Lire l'avis du CSNPH ICI
CRISE SANITAIRE COVID-19: Répertoire de l’aide alimentaire en Wallonie (répertoire de la FDSS)
Une cartographie des services d'aide alimenatire actuellement ouverts/fermés est disponible ci-dessous (pour la Wallonie).
"Si vous travaillez dans un service d’aide alimentaire et que des changements surviennent dans l’organisation de votre service, la FDSS vous invite à lui transmettre toutes les informations par e-mail (aidealimentaire@fdss.be) ou par téléphone au 0472/473 074."
Répertoire général de l’aide alimentaire
>> Répertoire de l’aide alimentaire en Wallonie (pdf)
COMMUNIQUÉ DE PRESSE COVID-19 : Le gouvernement alloue 0,83 € aux 300.000 personnes qui recourent à l’aide alimentaire
Ce jeudi 26 mars 2020, le Ministre de l’Intégration sociale a « débloqué un premier budget de 286.000€ [pour permettre] aux banques alimentaires ainsi qu’aux centres de stockages et de distribution d’acheter des denrées alimentaires et des produits d’hygiène de base ». Il ajoute que « le gouvernement fédéral a entamé une concertation avec le secteur de la grande distribution, afin qu’il mette en place des mesures pour pallier le manque de surplus de denrées alimentaires et de première nécessité ». Ce montant représente moins d’1€ par bénéficiaire de l’aide alimentaire puisque pas moins de 300.000 personnes sont concernées. Demain, nous apprendrons probablement que des grandes entreprises se mobilisent via la Fondation Roi Baudouin pour soutenir le secteur. Mais de quel paternalisme sommes-nous encore bercés.
Dans un contexte où le gouvernement demande de réduire les déplacements, renforcer le système de l’aide alimentaire revient à mettre en danger les bénéficiaires, les bénévoles et les travailleurs.
« Il faudra qu’une fois pour toutes, nos décideurs comprennent qu’on est en 2020 et plus au Moyen-Âge.», estime Céline Nieuwenhuys, Secrétaire générale de la Fédération des Services sociaux (FdSS) et de la Concertation Aide alimentaire. « Donner des colis aux pauvres relève d’une époque révolue. Les volontaires et les services qui les distribuent font un travail remarquable mais nous devons migrer vers un système plus progressiste et surtout moins stigmatisant. Les chèques-repas constituent une piste réelle qu’il faut activé urgemment. », ajoute-t-elle.
Même son de cloche du côté du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP) : « Dans les zones semi-rurales, les gens doivent prendre le train ou le bus pour aller retirer leur colis » tonne Christine Mahy, la Secrétaire générale du RWLP. « Le confinement actuel montre que c’est inefficace, mais même sans confinement, cela n’a pas de sens ».
Une note a été déposée par la FdSS et le RWLP sur la table du Ministre fédéral de l’Intégration sociale, des Ministres régionaux de l’Aide aux personnes et des Fédérations de CPAS. Les distributeurs actuels de chèques-repas sont clairs : un simple signal de la part du politique leur permettrait d’envoyer une carte à puces à des listes de personnes que les CPAS leur transmettraient. Cela se fait d’ailleurs depuis des années à Anvers et en France.
« Si 300.000 personnes ont faim en Belgique, leur donner la pitance manque de dignité. Il est temps de passer à un système humain, digne et efficace. » concluent ensemble Christine Mahy et Céline Nieuwenhuys.
Contact presse :
Céline Nieuwenhuys
Secrétaire générale de la Fédération des Services sociaux (FdSS)
Celine.Nieuwenhuys@fdss.be
+32 477 59 16 73
www.fdss.be
Dans la Presse:
Communiqué de presse du Gouvernement Wallon: Lancement d’une « task force d’urgence sociale » coronavirus
En collaboration avec le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté, le Gouvernement de Wallonie a réuni pour la première fois ce matin une « task force d’urgence sociale » coronavirus. Suite aux consignes de distanciation sociale en vigueur, celle-ci s’est réunie de façon électronique.
L’objectif de cette nouvelle task force d’urgence sociale est d’adopter une approche concertée au niveau wallon des problèmes qui surviendront dans le cadre de l’épidémie du coronavirus, et qui impacteront les populations les plus vulnérables. Un relais avec le niveau fédéral et les entités fédérées sera également assuré.
Cette task force, dont les travaux seront coordonnés par le cabinet du Ministre-Président, rassemble les représentants de l’ensemble des Ministres wallons, ainsi que des représentants du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (RWLP), de la Fédération des CPAS, de la Fédération des services sociaux (FDSS), du Service Public de Wallonie et de l’Agence wallonne pour une vie de qualité (AViQ). Le RWLP, la Fédération des CPAS et la FDSS, vu leur rôle transversal, assureront le relais avec les opérateurs de la lutte contre la pauvreté. En fonction des thématiques et mesures abordées, d’autres parties prenantes seront donc également associées aux travaux.
Article de presse:
* Le Soir
* La Libre
L’assurance « protection juridique » - Explications et position de la Plateforme justice pour tous
Le 22 avril 2019, le Parlement fédéral belge votait une loi à l’initiative de l’Open VLD, du CD&V et du MR qui avait pour but de faciliter l’accès à l’assurance protection juridique.
Comment cela fonctionne-t-il?
Le principe de l’assurance est que le citoyen cotise en payant à une compagnie d’assurances une prime chaque mois. En échange, l’assurance vous protège de certains risques liés aux frais à payer en justice.
Dans le cas de l’assurance « protection juridique », si vous devez aller en justice, un certain montant vous sera remboursé par la compagnie d’assurance. Il s’agit des frais d’avocat, des frais de huissiers de justice, des frais des procédures judiciaires, d’experts et d’exécution des jugements pour des matières juridiques déterminées.
Attention ! L’ensemble des frais ne sont pas pris en charge par l’assurance : particulièrement pour les honoraires d’avocats, il y a un plafond de frais maximum, fixé par le gouvernement en fonction de la matière. En dessous de ce plafond, tout est pris en charge par l’assurance ; au-dessus du plafond, le reste est pris en charge par le justiciable. Malgré cette limite, les montants totaux pris en charge par l’assurance pourront être relativement importants.
Il n’est pas obligatoire de prendre une assurance « protection juridique » en Belgique. Seuls les citoyens qui en ont les moyens et décident de payer une assurance qui prendra en charge une partie de leurs frais de justice en auront une.
Les primes d’assurance peuvent être fort élevées. C’est la raison pour laquelle l’Etat a décidé d’intervenir pour rendre l’assurance financièrement plus accessible.
Comment? Avec la nouvelle loi, la personne qui prend une assurance protection juridique bénéficie d’une réduction d’impôt : elle pourra payer jusqu’à 124 euros d’impôt en moins par an.
Pourquoi ça pose problème?
La Plateforme Justice Pour Tous milite pour que l’accès à la Justice soit garanti à tout le monde, quels que soient les revenus des gens. Un système judiciaire qui ne serait accessible qu’aux plus riches, ou un système judiciaire au sein duquel l’état des revenus des gens influerait sur l’issue du procès serait un vrai problème démocratique.
Lire la suite des explications ICI
Audition à la Commission Affaires sociales du Parlement fédéral - GRAPA
Ce mardi, 3 mars, la Commission Affaires sociales du Parlement fédéral organisait une journée d’auditions, suite à la manifestation du 17 février contre les contrôles abusifs de la La garantie de revenus aux personnes âgées (GRAPA), organisée par le Gang des vieux en colère, la Ligue des droits humains, le RWLP, les syndicats et quarante associations.
Guy Capelle, ancien postier et témoin du vécu militant y était, pour rapporter aux député·e·s des témoignages sur les conséquences concrètes des contrôles par les facteur·ice·s sur les personnes âgées !
Vidéo courte du témoignage de Guy ICI
Manifestation 8 mars - Journée internationale de lutte pour les droits des femmes
Le RWLP partcicipera ce dimanche à la manifestation pour la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes! Infos
RDV dimanche 8 mars 2020 à 14h au carrefour de l’Europe, devant l’entrée principale de la gare Bruxelles-Central.
Les violences faites aux femmes s’exercent sous de multiples formes (sociales, économiques, physiques, sexuelles, verbales, psychologiques,...) et sont partout : dans la famille, au travail, à l’école, dans les médias et les institutions publiques, dans la rue...
Ces violences provoquent une conséquence majeure : l’homme le plus pauvre en Belgique et dans le monde est encore et toujours une femme.
Le RWLP sera présent pour dire stop à la violence que sont les inégalités et la pauvreté qui conduit des femmes à reléguer les soins de santé, à déshabiller la vie privée du ménage pour obtenir des aides sociales, à sacrifier leurs forces, ingéniosité et créativité à assurer la survie dans un quotidien inacceptable, à se battre pour obtenir la pension alimentaire, …
Stop à la violence que constitue le statut cohabitant qui enchaîne des femmes dans leur foyer, qui appauvrit encore plus les plus faibles, qui pousse à la « fraude » comme stratégie de survie, qui empêche la solidarité et crée l’isolement…
Quelques liens pour comprendre pourquoi cette manifestation est crucial dans la lutte contre la pauvreté:
Opinion dans le Vif -> Lutter pour une sécurité sociale forte est aussi une lutte féministe
Carte blanche dans Le Soir signée par le RWLP -> Grapa: les principales victimes du système actuel sont des femmes