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ACTION// 𝗦𝘁𝗮𝘁𝘂𝘁 𝗖𝗼𝗵𝗮𝗯𝗶𝘁𝗮𝗻𝘁·𝗲 : 𝗻𝗲 𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗹𝗮̂𝗰𝗵𝗲𝗿!
Communiqué de Presse// Chassés de partout, des demandeurs d’asile établissent un nouveau campement à Flagey.

Des milliers de demandeurs d’asile laissés sur le carreau
Pendant ce temps là…
Le gouvernement affirme qu’il leur est loisible de se réfugier dans les centres d’accueil d’urgence, déjà surchargés, pour lesquels il est impossible de prendre en charge plus qu’il n’est matériellement possible. Il ne reste plus que les lieux publics, parcs, gares, recoins isolés de la ville pour trouver repos. L’Etat ne s’arrête pas là. Les grandes gares se trouvent être les endroits où se rassemblent voyageur·euses, personnes sans abri, sans papiers et en demande d’asile. Depuis quelques semaines, le gouvernement s’est lancé dans une chasse à toute personne installée au sein des gares, et dans ces alentours, police, agents fédéraux de l’office des étrangers, agents de sécurité patrouillent….
Collectifs et associations se sont mobilisés tant bien que mal pour tenter de leur donner un semblant de dignité, dans des campements de fortune le long du canal, par l’occupation de bâtiments vides (allée du Kaai, futur centre de crise fédéral, bâtiment rue de la Loi situé à côté du siège du parti de la secrétaire d’Etat à l’asile et à la migration). Cela n’a rien donné. Ce 21 août, l’Etat a été condamné à prendre en charge l’occupation rue de la Loi, et a une fois de plus décidé d’ignorer le jugement de la justice de paix de Bruxelles.
Le 29 août, Nicole de Moor a communiqué par voie de presse sa décision de suspendre l'accueil des hommes isolés demandeurs d'asile. Elle a été rapidement soutenue dans cette démarche par le Premier ministre puis par l'ensemble du gouvernement. Ce 13 septembre, suite à un xième recours en justice introduit par des organisations, cette décision a été suspendue par le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative, car illégale.
La ligne politique est claire : le gouvernement ne respecte ni ses obligations internationales, ni ses propres lois depuis des mois, et officialise ainsi une politique illégale pourtant déjà condamnée des milliers de fois par le pouvoir judiciaire. Le gouvernement assume ne pas respecter les décisions de justice et met gravement en péril l’Etat de droit en Belgique. La conséquence de cette politique est d’envoyer des centaines de personnes par mois dans la rue.
Il n’y a pas de « crise » de l’accueil. Le nombre de demandes d’asile n’a aucunement dépassé celui de 2015, suite à la guerre en Syrie. Il y a, en revanche, une crise orchestrée par un gouvernement ouvertement dans l’illégalité. Un gouvernement qui organise un crime d’Etat à l’échelle nationale.
Les solutions existent
Depuis deux ans, les associations de terrain ont proposé des solutions concrètes sous diverses formes, dont une feuille de route co-signée par une cinquantaine d’associations de tout le pays, en septembre 2022. Par ailleurs, il existe des mécanismes déjà inscrits dans la loi pour alléger la pression sur Fedasil et Bruxelles, comme le plan de répartition sur les communes. Le gouvernement doit décider de l’activer, ce qu’il refuse catégoriquement de faire depuis deux ans.
Toutes les stratégies ont été utilisées afin de mettre à disposition toutes les solutions possibles au gouvernement. La secrétaire d’Etat reste fermée à toutes ces solutions, à toute aide et à tout soutien de la part du milieu associatif. Il n’est plus lieu de demander, il est l’heure d’exposer ce crime face à l’électorat.
ACTION// Journée sans toiture: ce n'est pas une crise de l'accueil c'est un CRIME d'état!

« Dialogues de l’égalité » - « 20 ans… et plus » du RWLP ! (Vidéos)
Premier dialogue :
Droits de l’enfant, droits des familles, sous le prisme de la lutte contre la pauvreté.
Un dialogue entre Solaÿman Laqdim Délégué général aux droits de l’enfants et Christine Mahy Secrétaire générale et politique du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté.
Faire dialoguer des parties qui sont habituellement disjointes ou opposées pour obtenir les changements qui s’imposent, au bénéfice des populations, est au cœur du travail du RWLP depuis plus de 20 ans. L’expérience de ce dernier lui laisse penser qu’intégrer la complexité des situations n’affaiblit en rien la détermination à demander et provoquer des changements.
Ainsi, se poser pour interroger nos/les prises de parole en faveur de l’égalité, c’est aussi poursuivre l’indispensable action contre les inégalités pour éradiquer la pauvreté. Car les prises de parole en faveur de l’égalité peuvent entraîner des effets inattendus voire contre-productifs que nous nous devons d’analyser, toujours avec la perspective d’obtenir des victoires souhaitées par les populations et à leur bénéfice.
Le sociologue Michel Wieviorka avait évoqué cette question lors d’une interview que l’Asbl RTA avait réalisée à son bureau de la Maison des Sciences de l’Homme à Paris : « Et, par conséquent, les discours qui stigmatisent, ou les personnes qui disqualifient, il faut s'en méfier. Alors, les discours qui stigmatisent, moi, je vis dans un pays, la France, où c'est sans arrêt qu'on entend dire : « On leur demande de s'intégrer, on leur propose de s'intégrer mais on n'y arrivera pas, on ne peut pas les intégrer, ils sont musulmans, ils sont de telle ou telle couleur de peau ». Ou même, simplement, la mise en avant de l'idéal universel : « Vive la liberté ; l'égalité ; la fraternité », c'est superbe, mais si vous êtes privé, vous, comme jeune de l'accès à la liberté, l'égalité, la fraternité, ce discours il est insupportable, et il vous déjuge. Donc vous voyez il y a des conditions – ce n'est pas simplement créer des conditions comme ça, par exemple, associatives – c'est aussi être très sensible à ceux qui tiennent le discours sur place, au responsable du centre culturel, etc., et à ceux qui tiennent les discours politiques et idéologiques, en général.1 »
Cette idée des « discours qui déjugent » constitue l’enjeu de ces « Dialogues de l’égalité » conçus et réalisés par RTA et le RWLP. Les objectifs poursuivis consistent à déconstruire ces mécanismes qui déjugent et disqualifient, directement et indirectement : s’attaquer aux inégalités économiques, est-ce vraiment impayable ? Est-il possible de promouvoir les droits de l’enfant sans disqualifier les familles ? Les combats environnementaux et sociaux peuvent-ils être menés de concert ? Peut-on parler de difficultés éducatives et culturelles en étant pris en compte par les institutions ? Peut-on interroger celles-ci sans provoquer du déni ou des attaques en retour ?
Dans cette première série de 4 réalisations « Dialogues de l’égalité », 4 thèmes ont été choisis de concert par le RWLP et RTA. Deux seront centrés sur l’économique (le caractère « impayable » des mesures sociales ; la concurrence des priorités dans les investissements) ; deux autres sur le culturel (les droits de l’enfant et le collectif familial ; le rapport des parents aux institutions). La première vidéo se penche sur la promotion des droits de l’enfant, qui se décline trop souvent d’une façon qui disqualifie directement (en mettant en avant l’irresponsabilité parentale, par exemple à un niveau culturel) ou indirectement. Lorsque l’on parle de « pauvreté infantile », on isole trop souvent l’enfant de son collectif familial, on prétend agir pour l’enfant (comme si la cause parentale était perdue, voire constituait le problème).
1.M. Wieviorka, « Subjectivation et violence », interview RTA 2013
ACTION // sans-abrisme - contre le rêglement anti-mendicité

MEDIAS// Le Soir : Au nom de la cause: Christine Mahy, la grande dame des petites gens
L’Ardennaise est la figure emblématique de la lutte contre la pauvreté. « Le combat d’une vie », assurent ceux qui la connaissent. A la tête du Réseau wallon éponyme, elle alterne les négociations avec les politiques et la présence sur le terrain, aux côtés des personnes précaires. Un ancrage qui nourrit à la fois son pragmatisme et une analyse systémique de la société.

Assemblée résidentielle d'été 2023
Merci à toutes et tous pour votre présence lors de l'assemblée résidentielle d'été du RWLP. Votre bonne humeur, votre détermination, votre intelligence sont reboostants! Le RWLP repart avec pleins de choses à travailler pour nos revendications en vue des éléctions et en route pour le 17 octobre 2023!
Réservez la date et rejoingnez nous à Namur pour cette journée point d'orgue du travail non stop contre la pauvreté du RWLP avec les témoins du vécu militant.e.s.
ACTIONS Code rouge
Hier, deux actions ont eu lieu en parallèle, la cible? Engie, l'entreprise la plus polluante de Belgique!
- Engie Plage : 120 personnes - militants syndicaux de la Centrale Nationale des Employés et de la CGSP ACOD ALR LRB et activistes pour la justice sociale et climatique, dont des gilets-jaunes et des militants de - on installés hier une plage militante devant le siège d’ ENGIE à Bruxelles (qui est fermé suite aux actions de Coderougerood de cette semaine!
Pourquoi le RWLP y était? Depuis le 1er juillet, plus de 500.000 ménages utilisant l'électricité et 300.000 ménages utilisant le gaz ont perdus l'accès au tarif social élargi pour l'énergie au Fédéral et au Régional. La fin de cette aide va avoir des conséquences sur les ménages en situation de trop peu de tout ! Alors qu'on sait que le coût de l'énergie ne reviendra jamais plus à celui d'avant crise qui était déjà trop élevé A contrario, Engie va verser à ses actionnaires en 2023, 3,4 milliards de dividendes !
Dans la presse : 7/7 - L'Avenir - RTBF
2. Occupation de sites d'Engie : Le RWLP dans la cohérence d'une transition JUSTE, dans la volonté de garantir l'accès aux droits de base des ménages poursuit un combat pour que le droit à l’énergie soit effectif.
Pour le #droitalaisance, pour le #PouvoirDeVivre le RWLP s'implique dans les actions de #CodeRouge
Pour avoir une vision globale des actions visionnez cette vidéo du média Irruption
#boycottDelhaize

- Carte Blanche signée par le RWLP du 17/05/2023
- Conférence de presse avec la CNE (et le RWLP entre autre)
- Rendez-vous sur ce site pour soutenir l'action des travailleur.euse.s que se soi près de chez vous, en "vrai", viturellement ils et elles ont besoin de vous
CARTE BLANCHE// La sécheresse actuelle annonce une série de crises
" Les conséquences du changement climatique sont un formidable catalyseur de inégalités sociales"
"Au moment où nous écrivons ce texte, nous pensons que cette situation assez particulière doit nous préparer à toute une série de crises potentielles. D’autant plus que l’expérience de ces dernières années nous fait craindre d’autres vagues de chaleur estivales dans les semaines à venir. Or, les canicules tuent en Belgique : 1460 personnes en 2020 et 1193 en 2022. Le fait d’avoir un parc immobilier déjà en surchauffe dès la mi-juin augmente de facto la vulnérabilité d’une grande part de la population en cas de nouvelles canicules. À tout le moins, les mal-logés dont les habitations ne sont pas suffisamment isolées et/ou qui ne disposent pas de système de climatisation (par ailleurs énergivore, donc coûteux, et donc inabordable pour un très grand nombre), ou encore les personnes seules et/ou âgées, etc. En un mot, ce seront essentiellement les populations déjà précarisées qui souffriront le plus de ces potentiels extrêmes climatiques. Au risque de se répéter, les conséquences du changement climatique sont un formidable catalyseur des inégalités sociales."
Lire la carte blanche complète