Garantir aux femmes le « pouvoir de vivre » !
Ce 8 mars 2024 était consacré journée mondiale de lutte pour les droits des femmes. À cette occasion, le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP) s'est mobilisé aux côtés du Collectif 8 mars.
L’homme le plus pauvre en Belgique et dans le monde est encore et toujours une femme. Elles représentent plus de 70% des personnes en situation de pauvreté ou d’appauvrissement en Belgique.
Les inégalités et la pauvreté conduisent des femmes à reporter leurs soins de santé, à déshabiller leur vie privée pour obtenir des aides sociales, à sacrifier leurs forces, ingéniosité et créativité pour assurer la survie dans un quotidien inacceptable, à se battre pour obtenir la pension alimentaire…
Ce 8 mars, le Réseau a mis en évidence deux revendications : la suppression du statut de cohabitant·e et la mise en œuvre d’un Pacte Logement-Energie pour les portefeuilles plats. L'individualisation des droits et l'accès à un logement de qualité et abordable sont en effet deux mesures incontournables pour agir structurellement contre les inégalités et garantir aux femmes le « pouvoir de vivre ». Deux leviers pour la sérénité, la sécurité, la santé et le portefeuille des femmes, et de leurs familles.
Durant la semaine, les témoins du vécu militantes et militants ont préparé la mobilisation, pour transmettre des messages concrets et les rendre visibles et percutants aux politiques, et plus largement au grand public. Ce vendredi 8 mars, elles et ils ont rejoint le Collectif 8 mars sur le Place d’Armes (Namur).
Christine Mahy, Secrétaire générale du RWLP, y a pris la parole pour mettre l’accent sur la lutte contre les inégalités et la pauvreté au sein du combat féministe. S’en est suivi un cortège manifestant dans les rues de Namur.
Retrouvez la vidéo de la manifestation en cliquant ici.
