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EUROPE FSE

signature après 17 octobre 2013

 

 

Le Réseau Wallon de lutte contre la pauvreté s’engage, avec d’autres, à lutter contre toutes les formes d’oppressions qui atteignent de plein fouet les populations avec un effet d’appauvrissement généralisé d’une grande partie de la population, et un effet d’oubli absolu de ceux qui connaissent la pauvreté depuis beaucoup trop longtemps par incurie de nos systèmes à l’éradiquer ! Nombre de décisions actuelles à tous les niveaux de pouvoir enfoncent les gens dans l’insécurité, la perte de droit, l’affaiblissement de leur ressources, la remise en cause des mécanismes de solidarité collective, la peur du lendemain, la peur de l’autre, la perte de perspective d’avenir et de mieux possibles… ! Nombre de propos tenus par des décideurs stigmatisent les gens de façon indécente, cherchant à les rendre responsables de la situation, allant de la (sur)conditionnalité des droits absolument scandaleuse, passant par l’épouvantail de la fraude sociale qui légitime le délitement des droits fondamentaux et le désintéressement des réelles fraudes et/ou manoeuvres financières favorables aux enrichissements privés, braquant les populations opprimées les unes contre les autres, renforçant la discrimination envers des populations minoritaires !

La course au « bon pauvre méritant» est relancée, la chasse « au peuple d’en bas » est (ré)ouverte ! Et pendant ce temps, la financiarisation de la société, la spéculation à tous les niveaux de transactions, l’organisation inégalitaire et inéquitable de la fiscalité, l’organisation inégalitaire et inéquitable de l’accès aux richesses immatérielles, relationnelles et naturelles, semblent avoir encore de beaux jours devant elles !!! STOP, BASTA, ASSEZ !

Chaque jour des secteurs sont dans la rue, chaque semaine l’un ou l’autre syndicat mène une action, régulièrement des regroupements sont créés par des citoyens et/ou des organisations pour s’opposer/manifester/résister/revendiquer/créer/innover…

C’est ensemble maintenant et d’urgence qu’il faut se manifester et agir… ouvriers, employés, indépendants, agriculteurs, fonctionnaires, enseignants, travailleurs sans emploi, chômeurs, personnes en nécessité d’avoir recours au système solidaire à travers le RIS/allocations d’invalidité, pensionnés, syndiqués, réseautés, , fédérés, … En-dehors des corporatismes internes aux organisations, en-dehors des corporatismes sectoriels…

Pour se battre, défendre et créer pour des enjeux qui porte sur un intérêt SUPERIEUR : Justice sociale, égalité, solidarité, ouverture aux autres, liberté, perspectives d’avenir transgénérationnelles, travail et emplois au service du Bien Commun, démocratie !

Les Droits se défendent, les Droits se conquièrent, les Droits se créent…

Dans une Société de Droit Démocratique, les Droits se font, évoluent, se défont… par, pour et avec le Peuple, tout le Peuple ! Les propositions qui questionnent le système et qui émanent du Peuple d’en bas  doivent s’imposer dans le débat comme faisant partie des Intelligences Citoyennes indispensables à l’Evolution, à la (R)Evolution !

3 mobilisations à court terme… le RWLP y sera… rejoignez-nous…

L’insertion socioprofessionnelle en danger !

Manifestation à Namur

Vendredi 13 décembre 2013

Rassemblement Place Joséphine-Charlotte (Jambes) à 10h30.

 

Le secteur des Entreprises de formation par le travail (EFT) et des Organismes d’insertion socioprofessionnelle (OISP) considère que le projet de nouvelle règlementation auquel veut le soumettre le ministre André Antoine est inacceptable ! L'Interfédé[1] et les 157 EFT et OISP du secteur qui forment, chaque année, près de 20.000 demandeurs d'emploi, manifestera sa colère ce vendredi 13 décembre dans les rues de Namur, en front commun avec les organisations syndicales.

!!!!Pour les militants du, ou avec, le RWLP : rendez-vous sur place à 10h00 !!!!

Informations auprès de Michel : 081/312117.

Pour en savoir plus info complète en fin de newsletter.

regard newsletter 2



L’Interfédé représente les 5 fédérations du secteur : ACFI : Action coordonnée de formation et d’insertion ; AID : Actions intégrées de développement ; ALEAP : Association libre d’entreprises d’apprentissage professionnel ; CAIPS : Concertation des ateliers d’insertion professionnelle et sociale, LEEW : Lire et Ecrire en Wallonie.

 


 

 

Avec l'alliance nationale D19 -20 –
Mobilisons-nous contre le TSCG et le projet de traité transatlantique.

Un Meeting et le blocage du sommet européen
les 18 et 19 décembre à Bruxelles

Le TSCG est mieux connu sous le nom de "Pacte de Stabilité". Un joli nom qui cache un traité européen qui, sous prétexte de stabilité budgétaire, sera le meilleur outil pour imposer aux états (et donc aux populations) des politiques d'austérité.

Le Traité Transatlantique est un projet de libre-échange, de grand marché entre l'Europe et les USA. Avec des harmonisations de normes économiques, sociales, environnementales, il devrait permettre un accès aux produits des 2 continents grâce à la diminution des barrières douanières et réglementaires entre l'Union Européenne et les USA. Mais la concrétisation de ce traité signifie que les pays ne pourront plus protéger leur population contre l'utilisation de pesticides, ni fixer de nouvelles règles contraignantes sur le plan social ou environnemental. Il s'agit d'une inversion de la fixation de la norme et des procédures contraignantes. Ce sont les sociétés multinationales qui déterminent les normes et qui disposeraient ensuite de l'installation de juridictions spécialisées auprès desquels elles pourraient attaquer les états!   Ces traités nuiront gravement à la démocratie!

Toute la population est concernée (agriculteurs, travailleurs du secteur industriel ou du non marchand, consommateurs,...).

L'Alliance D 19-20[1]

Il s'agit d'une coalition regroupant des associations issues de différents milieux de la "société civile": mouvements paysans, syndicats, mouvement ouvrier, organisations de jeunesse, mouvements d'éducation permanente, mouvements pacifistes,... Tous ces mouvements sont opposés aux deux traités (ou projets de traités) présentés brièvement ci-dessus. Ils veulent le faire savoir à l'occasion du prochain sommet européen prévu les 19 et 20 décembre à Bruxelles.

!!!!Pour les militants du, ou avec, le RWLP : déplacements ensemble en train, tant pour le meeting du 18 décembre que pour le blocage du sommet européen du 19 décembre !!!!

Informations et inscriptions auprès de Michel : 081/312117.

Pour en savoir plus, voir sur le site www.d19-20.be

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Voir sur le site de l’Alliance http://www.d19-20.be ou sur la page facebook

 


 

 

EN BUS POUR LA TRANSPARENCE FISCALE

Le 3 janvier 2014 à Bruxelles
La découverte d’acteurs emblématiques de l’évasion fiscale

Attention, places limitées ! Inscription obligatoire.

Le RJF (Réseau pour la Justice Fiscale)[1] et le FAN (Financieel Actie Netwerk) proposent, le 3 janvier 2014, une visite guidée particulière de Bruxelles, la découverte d’acteurs emblématiques de l’évasion fiscale : un cabinet d’avocat fiscaliste, une banque spécialisée dans la gestion de patrimoine, un bureau de consultance et un quartier huppé de la capitale.

!!!!Pour les militants du RWLP : Informations et inscriptions obligatoires au plus vite car places limitées, auprès de Michel : 081/312117 !!!!

Pour en savoir plus, voir information complète en fin de newsletter.

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Voir sur le site du RJF www.lesgrossesfortunes.be

 

 


 

 

 

Et si certains doutent de l’intelligence citoyenne et de l’engagement des personnes en situation de pauvreté, de pauvreté durable, d’appauvrissement, d’oppression… lisez plutôt et chantez, transmettez, faites savoir…

 

 

 

 

YA BASTA !

Inspiré de la chanson Ya Basta-Paroles et musique de la Compagnie jolie Môme, chanson créée par les militants du RWLP pour le 17 octobre 2013.

Fruit d’un atelier d’écriture au RWLP, avec Guy, Eddy, Anatole, Graziella, Jean-Pierre, Christine, etc. animé par Catherine Wilkin ; accompagné musicalement et vocalement par « C’est des Canailles ».

Solo 1 ou petit groupe: Que tu travailles ou pas, pauvreté en fin d’mois !

Tutti : Que tu travailles ou pas, pauvreté en fin d’mois !

Solo 2 : Et ton loyer qu’augmente, ca t’coûte autant qu’un prêt

Tutti : Et ton loyer qu’augmente, ça t’ coûte autant qu’un prêt 


Refrain Tutti :

Et ils veulent que cela soit pire ? Que l’on reste là sans rien dire ?

Ya basta, Ya basta, Ya basta basta Ya ! Ya basta ! Ya basta ! Ya basta !!!

Solo 3 ou petit groupe : Avec ou sans log’ment, t’as des difficultés

Tutti : Avec ou sans log’ment, t’as des difficultés

Solo 4 ou petit groupe : En caravane, en centre, tu peux te retrouver

Tutti : En caravane, en centre, tu peux te retrouver


Refrain Tutti

Solo 5  ou petit groupe: L’école de ton enfant t’fait payer le moindre frais

Tutti : L’école de ton enfant t’fait payer le moindre frais

Solo 6 ou petit groupe : Pourtant l’éducation est un droit pour chacun

Tutti : Pourtant l’éducation est un droit pour chacun


Refrain Tutti

Solo 7 ou petit groupe : Ouvre les yeux bien grands et vois qu’autour de toi

Tutti : Ouvre les yeux bien grands et vois qu’autour de toi

Solo 8 ou petit groupe : Y’en a beaucoup comme moi, demain peut-être toi

Tutti : Y’en a beaucoup comme moi, demain peut-être toi


Refrain Tutti 

Solo 9 ou petit groupe : Le prix du pain augmente et ta vie, elle déchante

Tutti : Le prix du pain augmente et ta vie, elle déchante

Solo 10 ou petit groupe : Alors chante, chante si tu veux que ça change

Tutti : Alors chante, chante si tu veux que ça change

Refrain Tutti 

Solo 11 ou petit groupe : Le prix du pain augmente et ta vie, elle déchante

Tutti : Le prix du pain augmente et ta vie, elle déchante

Solo 12 ou petit groupe : Alors chante plus fort si tu veux que ça change

Tutti : Alors chante plus fort si tu veux que ça change

Refrain Tutti 

 

Prise de parole du RWLP au Forum Participatif[1] du 27 novembre 2013 avec Richard Wilkinson

Propos recueillis par Gaëlle Peters, animatrice du groupe

 

Un groupe de parole au sein du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté a fait émerger des témoignages face aux inégalités vécues dans la société. A la lecture du livre de Richard Wilkinson, nous avons constaté que nos propos se rejoignent.

Les témoins du vécu/militants impliqués : Eddy, Françoise, Humeyra, Sevcan, Stéphanie, Xavier, Jonathan, Izzet, Anne, Josette, André, Vanessa



Forum participatif « Pourquoi l’égalité est meilleure pour tous. » co-organisé par la Fédération des Maisons Médicales, le Centre Local de Promotion de la Santé de Namur, le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté, en partenariat avec Etopia-éditeur.

1. Eddy

La question du niveau de vie évoque l’exclusion, « on nous traite de rebus de la société » sur base de possessions matérielles que nous n’avons pas. Cette société avance la richesse matérielle comme une valeur. Si on n’en a pas, on n’a pas accès aux espaces sociaux, on se sent comme un cheveu dans la soupe dans sa propre rue, on te laisse de côté, on te rend moins de services, on est en dessous de l’échelle, on rame et on déprime à cause de cela. C’est la mentalité des gens, cela tue, car au final, on se laisse mourir. Ce phénomène crée l’absence de contacts et, cumulé avec le coût réel des activités extérieures fait qu’on ne peut plus participer (comme boire un verre, aller au ciné, …). L’isolement est renforcé et inévitable quand on a un petit revenu. Au bout du compte, on finit par se retirer de tout car on n’y croit plus, c’est le cercle vicieux… On est enfermé dans ce cercle, on est mal dans sa peau, « je n’osais plus sortir de chez moi, j’avais peur ». «  J’ai quitté ma ville car je ne voulais pas montrer la déchéance » Nous voilà dans la déprivation relationnelle. Quel est le coût pour ne pas rester cloué devant la télé ? Faire face à la stigmatisation des autres, ne pas suivre leur train de vie, quand on vient d’un milieu social différent, le fait de parler différent, avec d’autres références, mais aussi avoir peur de la domination des autres, de se sentir diminué, avec le risque de conflit.

«  Ce sont les plus fragiles qui doivent aller vers les autres, on doit courir pour mériter la reconnaissance des autres, prouver qu’on existe, c’est usant… »

Il existe aussi la déprivation émotionelle, ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir aimer et d’être aimé, être privé d’amour, c’est une forme d’exclusion d’une nécessité humaine. «  Si elle voit le trou où je vis, elle va déguerpir, autant éviter les femmes, j’ai peur d’être amoureux et d’être rejeté »

2. Françoise

La mobilité sociale, le degré de liberté à l’école est en lien avec la richesse matérielle des étudiants. On fait des choix économiques, en fonction des possibles dans l’avenir, on se freine soi-même, on a des problèmes de mobilité pour choisir sa voie, on se dit « pour moi, quel avenir ? C’est quoi l’avenir ? Ca dépend d’abord de l’avenir de ma famille. Quand il y a des problèmes financiers, au lendemain des 18 ans, c’est fini l’école ».

« Ce qui m’a manqué à l’école, ce sont des jeunes du même milieu social que moi. L’exclusion a eu un impact sur ma scolarité et même en dehors de l’école car je n’y avais pas non plus de liens sociaux»

« A l’école, mes parents m’envoyaient sans matériel, j’avais honte alors je faisais la dingue pour éviter de devoir expliquer ».

« Mes parents n’ont jamais reçu les invitations des associations de parents car je ne leur donnais pas »

Le sport à l’école, chaque fois qu’on perdait, c’était ma faute. On vous décourage de faire du sport, c’était la compétition. Cela a fait des dégâts en empirant mes problèmes de poids.

Nous, les jeunes, nous sommes touchés de ne pas être reconnus, alors on se protège dans un groupe de jeunes, c’est un mur de protection avec un statut.

Quand on est enfant, à 8 ans, qu’on n’a pas de vacances comme les autres, on ressent une injustice. Puis, petit à petit, on renonce à ses défis car on sent que les dés sont pipés, qu’on a un handicap social, et puis parfois, on essaie de sortir du rang, on est sanctionné. On ressent une telle colère à cause de cette injustice : « j’étais amoureux d’une fille, un gars lui parlait de sa carte de banque. Je lui ai dit, si tu la touches, je te lance par la fenêtre, je croyais que j’avais rien à perdre, ma famille avait tout perdu, la goutte d’eau, elle est là, tant pis, basta ! »

« Quand on n’a pas les mêmes ressources et qu’on est mis en concurrence, c’est ça l’injustice ! »

« Si les gens utilisent cette concurrence déloyale, tu ressens une haine, et cette haine parfois, tu dois la surpasser, pour demander de l’aide, comme c’est eux qui ont les ressources, je me suis retrouvé dans un conflit schizophrénique. »

Même adulte, à formation égale, on n’est pas égaux, on fait une formation en informatique et à la fin, il n’y a pas d’emploi, «  vous manquez de pratique, monsieur »

3. Humeyra

Le stress, on en souffre à cause d’un logement mal isolé, d’une coupure d’eau… On va chez le médecin, qui parfois te donne des antidépresseurs qui t’entraînent dans une spirale. « Le coût est grand au lieu de réparer le robinet » « Le neurologue, lui, m’a encouragée à reprendre mes activités de bénévolat avec un projet, c’est important ce genre de conseils avant de chuter » mais il reste qu’il faut les moyens pour souffler, il reste peu d’espaces d’accès entièrement gratuits »

« En incapacité de travail, on m’a demandé d’expliquer ce que je mets en place pour arrêter d’être dépendante de la société ? C’est un stress qu’on se prend dans la figure.  Ça pollue la relation aux autres, on se sent coupable, on doit se justifier sans cesse de coûter quelque chose » ça veut dire quoi, on est dépendant de la société ? » C’est de l’individualisme concurrentiel ! Il faut être né du bon côté de la barrière !

Le stress amène l’angoisse, la nervosité, je suis une boule de nerf, 24h/24 et 365 jours par an, pas de répit.

D’autres pour s’en sortir, travaillent en noir à la fin du mois pour se nourrir, forcé pour la survie de sa famille à un comportement illégal. On perd alors son intégrité, on ressent l’épée de Damoclès et à nouveau ce stress qui vous prend au ventre. » Notre survie devient illégale, on nous refuse le droit à la vie ! » C’est le comble de l’exclusion …

4. Sevcan

L’impact sur la santé est réel, sur l’état nerveux, la santé mentale, l’estime de soi. On est en tension avec des efforts pour être « normal », cela entraîne une fatigue nerveuse et physique.

Quand on traite les gens de vaurien, de fraudeurs, d’incapables, toute cette stigmatisation injuste empire la situation. Le manque de confiance en soi est renforcé et après comment se relever ?

Après, la santé chute. Parfois, il faut des mois ou des années, mais un jour, on a des problèmes au foie, à l’estomac à cause de cela. Le stress t’empêche aussi d’assimiler ce que tu manges, cumulé à une mauvaise alimentation…comment on fait pour manger 5 fruits et légumes par jour ? Il y a une souffrance des parents par rapport à cela. On est mis en échec, c’est à nouveau un cercle dans lequel on est enfermé.

Quand on dépend des colis alimentaires, c’est pour la survie parfois ce n’est pas pour des repas équilibrés, et la santé dans tout cela ? Les gens en difficultés cumulent déjà beaucoup. Avant tout, il faut de la qualité et penser au mode de distribution : la file par exemple cela ajoute au stress et au sentiment de honte.

On cumule aussi avec un logement en mauvais état : « j’ai des problèmes respiratoires à cause de mon logement en mobilhome ».

« Quand on n’arrive pas à chauffer son logement en hiver, ça atteint la santé et le moral gravement ! »

A l’état de santé qui se dégrade s’ajoute la fatigue d’une vie de débrouille, la santé encaisse encore…

5. Stéphanie

Le handicap est vecteur d’inégalités. A l’école, «  on m’a laissée faire toute une formation pour devenir aide-soignante et au bout de 7 ans, je n’ai jamais pu travailler . On n’a pas confiance aux personnes handicapées, on est exclu». On nous dit «  vous n’êtes pas apte pour travailler ». Dans une société compétitive, soit tu es rentable soit tu n’es pas apte» .

« Pour se débrouiller face aux inégalités, tant que c’est possible, on ne fait pas reconnaître son handicap, peur d’être considéré comme non-performant. Le niveau de stress est à nouveau à son comble. Ou à l’inverse, on se bat pour un statut qui va enfin nous protéger mais dans lequel on est enfermé. »

L’égalité des chances, c’est mettre en place les conditions pour qu’on ait une place dans la société, que ce soit se réaliser au travers de l’école vers l’emploi, ou un autre projet.

6. Xavier

« Auprès des services sociaux, on a revu mon budget pour le diminuer. Je devais me justifier de ne pas faire d’activités, je ne fais rien, je vais juste au parc, je me sentais humiliée, jugée . On culpabilise les gens, comme s’ils ne sont pas capables de consommer moins. Bien sûr qu’on consomme moins, on est dans la privation alors quand on me dit « apprenez à vous limiter ! »

Il arrive qu’avec le même revenu, le même statut, on n’ait pas les mêmes droits. Avec un assistant social efficace, tu es bien informé.

La mobilité, une inégalité quotidienne, quand on dépend des transports publics dans certains lieux, on est souvent en retard, en particulier dans les communes rurales ou dans les quartiers mal desservis. C’est un peu comme des bâtons dans les roues, on ressent une discrimination dans l’organisation des transports. Et puis, quand on rate un rendez-vous, on sera sanctionné… Quand on est ralenti dans un monde où tout va vite, on est mis à la traîne …

On est aussi inégaux face au territoire, en fonction de tes moyens, tu as accès à un quartier et pas à l’autre plus confortable, proche des facilités. « On chasse les pauvres des logements dans certains centre-ville, en augmentant le coût des loyers »

7. Jacqueline

Les médias, vecteur d’inégalités, transmettent des images et des catégories de gens, ils transmettent des informations qui renforcent les inégalités entre ceux qui consomment bien et plus et puis les autres.

Le paraître est plus important que l’être, c’est le monde de l’image, le matraquage. Les présentateurs eux-mêmes sont dans une norme physique qui n’est pas le reflet de la réalité.

8. Jonathan

Il faut développer la coopération entre les personnes en visant la réduction des inégalités. On est dans une société de compétitivité, il y a toujours un perdant, une partie de la population qui est mise sur le carreau.

Quand on n’a pas les mêmes moyens pour accéder à l’information ou activer nos droits, on ne les a pas. On ne veut pas d’une société à deux niveaux, le niveau rapide, numérisé, technologique, le réseau des forts et un niveau lent où trop dépend du bon vouloir de l’autre mais aussi de l’arbitraire.

Toute utilisation du texte doit être accompagnée des noms des intervenants, en citant le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté.

signature après 17 octobre 2013


 

interfede

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Mardi 10 décembre 2013

L’insertion socioprofessionnelle en danger !

Manifestation à Namur

Vendredi 13 décembre 2013

Rassemblement Place Joséphine-Charlotte (Jambes) à 10h30.

 

Le secteur des Entreprises de formation par le travail (EFT) et des Organismes d’insertion socioprofessionnelle (OISP) considère que le projet de nouvelle règlementation auquel veut le soumettre le ministre André Antoine est inacceptable ! L'Interfédé[1] et les 157 EFT et OISP du secteur qui forment, chaque année, près de 20.000 demandeurs d'emploi, manifestera sa colère ce vendredi 13 décembre dans les rues de Namur, en front commun avec les organisations syndicales.

Insertion forcée, exclusion assurée, explosion programmée

Le ministre Antoine prépare une véritable bombe à retardement qui constitue une réelle menace pour le secteur de la formation et de l’insertion socioprofessionnelle des personnes les plus éloignées de l’emploi.

La politique du ministre Antoine vise clairement à favoriser un accompagnement formaté des travailleurs sans emploi par des formations standards, plus courtes sensées mener rapidement à l’emploi (mais quel emploi ?) au détriment des actions d’insertion individualisées et adaptées avec des personnes parmi les plus exclues et fragilisées. Exit les actions d’orientation, de remise à niveau et d’alphabétisation ! Leur financement va être fortement réduit au risque de voir disparaître de nombreux centres. Une mesure qui aura des conséquences sur l’emploi dans le secteur, mais aussi une mesure qui touche une nouvelle fois prioritairement les femmes que l’on retrouve en majorité en formation dans ces filières.

Plus vite et moins bien

Le ministre privilégie des résultats rapides et des statistiques du chômage plus favorables. Outre une réduction du financement, le projet d’arrêté du décret CISP prévoit aussi de diminuer le nombre d’heures de formation par stagiaire. Insérer plus vite, à moitié, lâcher les plus faibles… une philosophie qui va à l’encontre de tout le travail mené par notre secteur depuis plus de quarante ans avec un public précarisé, c’est-à-dire avec les personnes qui sont touchées le plus durement par la crise.

Un vendredi noir pour le secteur…

Pour le secteur de la formation par le travail et de l’insertion socioprofessionnelle qui travaille avec le public le plus éloigné de l’emploi, ce projet d’arrêté est une bombe à retardement, un «cadeau», comme voudrait si bien le faire croire le ministre Antoine, mais un cadeau empoisonné.

Le secteur se mobilise ce vendredi 13 pour une réelle insertion socioprofessionnelle.

Rassemblement dès 10h, Place Joséphine-Charlotte à Jambes, départ du cortège à 10h30 par l’avenue Bovesse.

CONTACT INTERVIEWS : Eric MIKOLAJCZAK, Secrétaire général de l’Interfédé, 0475/78.23.79

CONTACT PRESSE : Françoise Robert, Chargée de communication de l'Interfédé, 0486/49.90.09, 081/74.32.00



L’Interfédé représente les 5 fédérations du secteur : ACFI : Action coordonnée de formation et d’insertion ; AID : Actions intégrées de développement ; ALEAP : Association libre d’entreprises d’apprentissage professionnel ; CAIPS : Concertation des ateliers d’insertion professionnelle et sociale, LEEW : Lire et Ecrire en Wallonie.


 

 

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LE 3 JANVIER 2014 : EN BUS POUR LA TRANSPARENCE FISCALE

Le RJF (Réseau pour la Justice Fiscale) et le FAN (Financieel Actie Netwerk) proposent, le 3 janvier 2014, une visite guidée particulière de Bruxelles :

la découverte d’acteurs emblématiques de l’évasion fiscale :

un cabinet d’avocat fiscaliste, une banque spécialisée dans la gestion de patrimoine, un bureau de consultance et un quartier huppé de la capitale.

L’industrie de l’ingénierie fiscale permet aux plus chanceux de notre société (des espèces protégées ?) d’échapper à l’impôt tout en continuant à bénéficier des services collectifs. Le financement de ces services est – quant à lui -assuré majoritairement par les petits et moyens revenus ou les P.M.E.

Par cette action, le RJF et le FAN - avec les syndicats et associations qui les soutiennent – veulent exprimer leur exigence d’une réforme fiscale qui rééquilibre la taxation des revenus du capital au profit de la taxation des revenus du travail. Concrètement, la déclaration par chaque contribuable de tous ses revenus mobiliers, au-delà d’une tranche exonérée, y compris les plus-values sur placements financiers. Avec l’obligation faite aux banques et aux compagnies d’assurance de communiquer à l’administration fiscale les données de leurs clients. Cette transparence sur les revenus financiers existe aux Pays-Bas. Pourquoi pas chez nous ?

Les acteurs de l’évasion fiscale s’opposent fortement à cette transparence, ce qui contribue à rendre les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Que de mesures d’austérité auraient pu être épargnées en Belgique et en Europe si on s’attaquait sérieusement aux privilèges qui n’ont plus aucune justification. Nous n’avons plus les moyens d’entretenir nos riches !

Voulons-nous un monde où « quelques heureux nettoieront leurs bottines dans le champagne tandis que le reste de la société luttera pour survivre ? »

(Nicolas SAXHON, les paradis fiscaux, André Versaille éditeur).  

Si la réponse est négative, il faut en tirer les conclusions….

Les places sont limitées. Pour participer à cette action, merci de s’inscrire pour le 27 décembre au plus tard (puissantd@gmail.com) en mentionnant le nom de l’organisation que vous représentez.

Daniel PUISSANT Secrétaire du Réseau pour la Justice Fiscale  Tél. : 0257/56066 – 04/252 85 94 www : lesgrossesfortunes.be

 

 

 

 

 

 

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Guide d'apprentissage du numérique (ordinateurs, tablettes..)

Vidéos réalisée dans le cadre du projet « Fibre solidaire » initié par le Ministre-Président P.-Y. Jeholet, le RWLP a réalisé, en collaboration avec l’asbl RTA, des tutoriels qui visent à accompagner des jeunes et des familles dans l’apprentissage de l’ordinateur. Le RWLP les met ici à disposition en pensant à toutes celles et ceux qui doivent découvrir cet outil avec une certaine urgence.

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