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Réactions à...
Le Centre de ressources du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (CR-RWLP) souhaite partager ses fortes inquiétudes concernant l’avant-projet de décret organisant la participation des services relevant des compétences de la Communauté française aux cellules de sécurité intégrale locales en matière de radicalisme, d’extrémisme et de terrorisme.
Dans le cadre d’une analyse rédigée conjointement avec l’ASBL RTA nous expliquons notre point de vue.
Réaction du Réseau belge de lutte contre la pauvreté (BAPN) au quatrième Plan fédéral contre la pauvreté et les inégalités
Le vendredi 15 juillet, le gouvernement fédéral a approuvé le quatrième plan fédéral pour lutter contre la pauvreté et les inégalités. Ce plan ne vient pas un jour trop tôt. 19,3% de la population belge (plus de 2 millions de personnes en chiffres absolus !)1 vivent dans la pauvreté ou l'exclusion sociale. Le Réseau belge de lutte contre la pauvreté (BAPN) salue cette initiative indispensable . Après une longue période de politique de crise, les mesures structurelles qui s'attaquent aux causes sous-jacentes de la pauvreté passent au premier plan.
Derrière le taux de pauvreté élevé se cache une dure réalité, celle de familles qui ne sont pas en mesure de répondre à leurs besoins fondamentaux : elles ont des difficultés à payer leur loyer et leurs factures d'énergie et d'eau, elles n'ont pas les moyens de couvrir les dépenses alimentaires et scolaires, elles reportent les dépenses médicales avec des conséquences sanitaires négatives à long terme, elles accumulent des dettes toujours plus importantes, etc. Les crises successives (covid, inondations, crise énergétique, inflation, etc.) ont eu le plus grand impact économique et social sur les familles à faibles revenus. Cependant, les personnes issues de la classe moyenne, notamment celles qui ont un emploi précaire, qui n'ont pas d'économies et les indépendants vulnérables, rencontrent également de plus en plus de difficultés et risquent de se retrouver dans le cercle vicieux de la pauvreté.
Dans la presse : La Libre - La DH -
Jean Blairon, Président du Conseil d'administration du RWLP a le plaisir d'annoncer la nomination de Christine Mahy, la secrétaire générale et politique du RWLP comme régente de la Banque Nationale
Chers membres de l’association,
Cher.e.s militantes et militants,
Cher.e.s collaboratrices et collaborateurs,
J’ai le grand plaisir de vous annoncer que l’assemblée ordinaire de la Banque Nationale de Belgique vient d’élire la secrétaire générale et politique du RWLP comme régente de la Banque Nationale.
Le Conseil de régence de la BNB est composé de 20 personnes, dont 6 membres du comité de direction de la Banque.
Le Conseil de Régence a entre autres rôles celui de procéder " à des échanges de vues sur les questions générales relatives à la Banque, à la politique monétaire et à la situation économique du pays et de l’Union européenne, à la politique de contrôle à l’égard de chacun des secteurs soumis au contrôle de la Banque, à l'évolution dans le domaine du contrôle sur les plans belge, européen et international, ainsi que, en général, à toute évolution concernant le système financier soumis au contrôle de la Banque "
Même si cette charge nouvelle s’ajoute à toutes celles que Christine remplit déjà, il me paraît très essentiel que le point de vue social dont Christine est la porte-parole si écoutée soit encore renforcé dans des débats dont l’importance n’échappe à personne.
Christine siégera notamment aux côtés de Thierry Bodson (FGTB) et de Marc Leemans (CSC). Avec toute la force et l’intelligence que nous lui connaissons, elle pourra plaider pour une vision de l’économie déterminée par les enjeux sociaux (et non l’inverse comme à l’habitude), pour une société dont le modèle soit de reconnaître et faire droit aux richesses que représentent toutes les populations (et non de faire la richesse d’une minorité).
A travers cette nomination au Conseil d’une des institutions faîtières de notre pays, c’est aussi l’importance de plus en plus grande du travail mené par le RWLP qui est manifestée ; c’est notre travail à tous, en tant que collectif au service des populations qui est reconnu. C’est notre engagement, dont je vous remercie une fois de plus, qui progresse en influence.
Jean Blairon, Président
Dans la Presse: RTBF / La Libre / Le Soir /L'Echo
Si c’est le Ministre qui le dit !
Lire l'article RTBF
Lire le texte de la Région Wallonne

Depuis que la pandémie du coronavirus a commencé à avoir un impact en Europe, les dettes publiques dans la zone euro ont augmenté en moyenne de près de 20 %.
La raison en est simple : au lieu de taxer le 1 % le plus riche et les grandes entreprises, comme le CADTM et d’autres le demandaient (voir la pétition : undefined), les gouvernements ont préféré recourir à l’endettement. Cela a créé une nouvelle qui s’ajoute aux anciennes.
Depuis 40 ans de néolibéralisme, à chaque crise économique, nous voyons le fossé entre les riches et les travailleurs se creuser, et les dettes publiques s’alourdir, dans un processus d’accumulation du capital qui ne s’arrête jamais. Il est mensonger de dire que la pandémie du coronavirus menace de manière égale les différentes classes sociales. Les grandes entreprises comme celles des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) ont tiré d’énormes profits grâce au confinement, les entreprises du Big Pharma comme Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Johnson & Johnson, Curevax, Merck, ont réalisé des gains faramineux grâce à la pandémie en vendant des vaccins et des traitements à des prix exorbitants (voir Coronavirus : Biens communs mondiaux contre Big Pharma ), les grandes banques et les fonds d’investissements ont également fait de grands bénéfices grâce aux aides des États tout comme les grandes entreprises spécialisées dans les combustibles fossiles comme le pétrole et le gaz.
Le refus d’imposer une taxe Covid aux multimillionnaires et aux grandes entreprises a non seulement accru les inégalités mais a également entraîné une forte augmentation de la , dont l’Europe est un bon exemple. La dette publique totale de la zone euro atteint 12 000 milliards d’euros. Entre début 2020 et juillet 2021, la dette est passée de 86 % du de la zone euro à 100 %. C’est une moyenne. Une série de pays ont un ratio beaucoup plus élevé. La dette publique de la Belgique et de la France atteint presque 120 % du PIB ; celle de l’Espagne atteint 125 % ; celle du Portugal, 140 % ; celle de l’Italie atteint 160 %. Quant à la dette publique de la Grèce elle atteint 210 % alors qu’au pire de la crise de la dette grecque elle atteignait 180 % et que la affirmait qu’elle allait baisser.
La détient une partie importante de la dette publique de la zone euro. Au moment où ces lignes sont écrites, la BCE possède pour plus de 3 900 milliards € de titres souverains de la zone euro, soit plus de 30 % de la dette totale qui atteint, comme nous l’avons, dit 12 000 milliards €. Le détail des chiffres par pays est accessible sur le site de la BCE. La BCE achète les titres souverains des pays de la zone euro au travers de deux programmes :
1. le Pandemic emergency purchase programme (PEPP) qu’on peut traduire par le programme « Pandémie » d’achats d’urgence
et 2. le public sector purchase programme (PSPP) qu’on peut traduire par le programme d’achat du secteur public.

- Lire la carte Blanche complète
- Le point de vue du RWLP
- Dans la presse La Capital / La DH
- Lire la carte blanche de "Travail social en lutte" - «Les travailleurs sociaux ne seront pas les sous-traitants des autres services»
Le RWLP a participé à la marche pour la justice vaccinale, le collectif #Lights4Lives demande que l'UE et la Belgique cessent de protéger les monopoles des entreprises pharmaceutiques.
Il faut partager les technologies avec TOUT le monde pour mettre fin à la pandémie et à l'émergence de nouveaux variants du virus.
Agissez: Invitez votre entourage à signer la proposition législative officielle adressée à la Commission européenne
Dans la presse : RTL - BX1 - PICKX - BRUZZ
Un texte de Christine Mahy et Jean Blairon
Lorsqu’on évoque un « travail social de première ligne », on pense spontanément à une rencontre en face à face qui comprend un accueil, une activité d’écoute et de conseil, l’élaboration conjointe d’une réponse à une situation où les droits ne sont pas respectés, sont bafoués et où la dignité que la constitution garantit à chaque citoyen est compromise ou absente.
La crise sanitaire que nous venons de vivre a suspendu l’exercice d’un tel travail dans beaucoup d’institutions.
Nous qualifierions volontiers ce type de travail social d’ « élémentaire » dans le sens où il constitue un élément sine qua non dans une société qui, depuis les révolutions du XVIII siècle, proclame l’égalité de tous les citoyens ; dans l’acception aussi où cela doit faire évidence : « c’est élémentaire ».
Or ce qui a disparu dans trop de lieux institutionnels pendant la crise et aurait pu être considéré comme une obligation de présence et de soin, à l’instar de la santé physique, ne réapparaît pas pleinement aujourd’hui, voire semble parfois voué à devenir une option à la demande.
Tout se passe comme si la « réalisation » des missions sociales par écrans interposés ou le succédané de cette réalisation était appelé à perdurer au moins partiellement. Plusieurs réformes plusieurs « accords » vont même dans le sens de considérer qu’on pourrait concéder à certains et dans certaines conditions l’exception d’une prise en compte en présentiel, alors que la règle deviendrait le traitement virtuel des « dossiers ».
Il faut refuser cette « évolution » - cette régression- pour au moins 6 raisons.
Lire la prise de position du RWLP et de RTA