bandeau FB 17.10.2023
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     

 

 

Médias

Le 1er août, le TEC a mis en service dans la zone Gembloux – Basse Sambre un réseau entièrement remanié. Il s’agit de la première phase de mise en application du plan mobilité de la Région wallonne. Quatre communes servent ainsi de « zone test » pour un dispositif qui sera ensuite appliqué progressivement à l’ensemble de la Région wallonne. Si la volonté de départ est honorable (une offre plus lisible et mieux adaptée aux besoins des habitants, attirer de nouveaux usagers, améliorer l’intermodalité, réduire les émissions de CO2…), le résultat est loin de répondre aux besoins. Pire, ce plan risque de détourner la population des transports publics.

Communiqué signé par le RWLP (entre autres)

Lire le communiqué complet ICI

 

 
𝗧𝗼𝘂𝘁 𝗹𝗲 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲 𝗻𝗲 𝗽𝗲𝘂𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘀𝗲 𝗱𝗲́𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗽𝗶𝗲𝗱, 𝗮̀ 𝘃𝗲́𝗹𝗼 𝗼𝘂 𝗮̀ 𝘁𝗿𝗼𝘁𝘁𝗶𝗻𝗲𝘁𝘁𝗲 !
A l'occasion de la semaine de la Mobilité, revient sur la position du RWLP qui explique que, en Wallonie, la mobilité pose souvent problème aux personnes qui ont peu de moyens.
"𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑜𝑢𝑐𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑖𝑙 𝑛𝑒 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑒𝑛 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑢𝑛 𝑐𝑟𝑒𝑑𝑜 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒", commente Christine Mahy, secrétaire générale du RWLP. "𝘓𝘢 𝘱𝘢𝘶𝘷𝘳𝘦𝘵𝘦́ 𝘢𝘣𝘪̂𝘮𝘦 𝘵𝘳𝘦̀𝘴 𝘧𝘰𝘳𝘵 𝘭𝘢 𝘴𝘢𝘯𝘵𝘦́ 𝘥𝘦 𝘤𝘦𝘳𝘵𝘢𝘪𝘯𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦𝘴. 𝘊𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴-𝘤𝘪 𝘰𝘯𝘵 𝘥𝘦́𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘦́ 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘦 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴 𝘥𝘦𝘴 𝘮𝘢𝘭𝘢𝘥𝘪𝘦𝘴 𝘤𝘩𝘳𝘰𝘯𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘳𝘦𝘴𝘱𝘪𝘳𝘢𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘯𝘦 𝘭𝘦𝘶𝘳 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘦𝘵𝘵𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘥𝘦 𝘴𝘦 𝘥𝘦́𝘱𝘭𝘢𝘤𝘦𝘳 𝘭𝘰𝘯𝘨𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴 𝘢̀ 𝘱𝘪𝘦𝘥 𝘰𝘶 𝘢̀ 𝘷𝘦́𝘭𝘰."

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Une situation qui inquiète, d'autant que les budgets des CPAS ne suivent pas toujours.

"Malheureusement, cette augmentation ne m'étonne pas", explique Christine Mahy, secrétaire générale du Réseau Wallon de Lutte contre la pauvreté.

"Elle est liée aux évolutions institutionnelles et structurelles de la manière dont le pays gère les droits des gens. Il faut renforcer la sécurité sociale, faire confiance aux gens, croire qu'ils ont envie de faire quelque chose dans la vie et proposer du travail de qualité. Puis il y a bien sûr eu les crises, les crises sanitaires et de l'emploi. Il y a du travail aujourd'hui mais lequel ? A quel condition, de quelle qualité ? Est-ce que la santé le permet ?", s'interroge Christine Mahy.

"Personne ne rêve de ce revenu, ce n'est pas un rêve en soit", continue-t-elle. "Personne ne le veut à vie, pour bien vivre. Si même il y a un maigre pourcentage qui pense cela, la majorité large des gens n'ont aucun désir de pousser la porte du CPAS".

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La commission des Affaires sociales de la Chambre a approuvé mardi un projet de loi instaurant l'obligation pour les futurs gouvernements fédéraux d'adopter un plan de lutte contre la pauvreté et les inégalités dans les 12 mois suivant leur installation. Le texte, voté à l'unanimité moins l'abstention de la N-VA, peut désormais être inscrit à l'agenda de la séance plénière.

Une bonne nouvelle!

Lire les articles:

RTL ICI

SUd Info ICI

 
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Des milliers de demandeurs d’asile laissés sur le carreau

Depuis de deux ans maintenant, l’Etat belge ne remplit plus ses obligations en matière d’asile et d’accueil des demandeurs d’asile. Toute personne demandant l’asile en Belgique doit légalement être enregistrée et recevoir une place d’accueil : l’Etat doit lui fournir un toit, des repas et répondre à l’ensemble de ses besoins matériels, médicaux et sociojuridiques. Pourtant, depuis deux années déjà, l’Etat ne respecte pas ses obligations internationales et sa propre loi en la matière, et laisse des milliers de demandeurs d’asile dans le dénuement le plus total. L’Etat est aujourd’hui condamné des milliers de fois par les tribunaux belges et européens pour non-respect du droit d’accueil, mais aussi de l’Etat de droit. Astreintes et saisies par huissiers laissent l’Etat de marbre. Rien n'y fait, le gouvernement ne bouge pas.

Pendant ce temps là…

Où se réfugient les demandeurs d’asile s’ils ne sont accueillis nulle part[a]?
Le gouvernement affirme qu’il leur est loisible de se réfugier dans les centres d’accueil d’urgence, déjà surchargés, pour lesquels il est impossible de prendre en charge plus qu’il n’est matériellement possible. Il ne reste plus que les lieux publics, parcs, gares, recoins isolés de la ville pour trouver repos. L’Etat ne s’arrête pas là. Les grandes gares se trouvent être les endroits où se rassemblent voyageur·euses, personnes sans abri, sans papiers et en demande d’asile. Depuis quelques semaines, le gouvernement s’est lancé dans une chasse à toute personne installée au sein des gares, et dans ces alentours, police, agents fédéraux de l’office des étrangers, agents de sécurité patrouillent….
Collectifs et associations se sont mobilisés tant bien que mal pour tenter de leur donner un semblant de dignité, dans des campements de fortune le long du canal, par l’occupation de bâtiments vides (allée du Kaai, futur centre de crise fédéral, bâtiment rue de la Loi situé à côté du siège du parti de la secrétaire d’Etat à l’asile et à la migration). Cela n’a rien donné. Ce 21 août, l’Etat a été condamné à prendre en charge l’occupation rue de la Loi, et a une fois de plus décidé d’ignorer le jugement de la justice de paix de Bruxelles.

Le 29 août, Nicole de Moor a communiqué par voie de presse sa décision de suspendre l'accueil des hommes isolés demandeurs d'asile. Elle a été rapidement soutenue dans cette démarche par le Premier ministre puis par l'ensemble du gouvernement. Ce 13 septembre, suite à un xième recours en justice introduit par des organisations, cette décision a été suspendue par le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative, car illégale.
La ligne politique est claire : le gouvernement ne respecte ni ses obligations internationales, ni ses propres lois depuis des mois, et officialise ainsi une politique illégale pourtant déjà condamnée des milliers de fois par le pouvoir judiciaire. Le gouvernement assume ne pas respecter les décisions de justice et met gravement en péril l’Etat de droit en Belgique. La conséquence de cette politique est d’envoyer des centaines de personnes par mois dans la rue.
Il n’y a pas de « crise » de l’accueil. Le nombre de demandes d’asile n’a aucunement dépassé celui de 2015, suite à la guerre en Syrie. Il y a, en revanche, une crise orchestrée par un gouvernement ouvertement dans l’illégalité. Un gouvernement qui organise un crime d’Etat à l’échelle nationale.

Les solutions existent

Depuis deux ans, les associations de terrain ont proposé des solutions concrètes sous diverses formes, dont une feuille de route co-signée par une cinquantaine d’associations de tout le pays, en septembre 2022. Par ailleurs, il existe des mécanismes déjà inscrits dans la loi pour alléger la pression sur Fedasil et Bruxelles, comme le plan de répartition sur les communes. Le gouvernement doit décider de l’activer, ce qu’il refuse catégoriquement de faire depuis deux ans.
Toutes les stratégies ont été utilisées afin de mettre à disposition toutes les solutions possibles au gouvernement. La secrétaire d’Etat reste fermée à toutes ces solutions, à toute aide et à tout soutien de la part du milieu associatif. Il n’est plus lieu de demander, il est l’heure d’exposer ce crime face à l’électorat.

 
 
"C'est encore un MAUVAIS signal!" Marie-Claude Chainaye, Chargée de projet au RWLP. Les logements dont les PEB sont classés F et G pourront à nouveaux être indexés en Wallonie dès le 1er novembre 2023!
Voir les interviews RTBF et RTL
 
Pour une PACTE LOGEMENT/ÉNERGIE!
"(...) Ce qu'on attend d'un gouvernement c'est des mesures conjoncturelles momentanées plus ciblées et plus forte pour que ceux et celles qui doivent être touchés soient atteint plus fortement et puis des mesures structurelles durables pour régler le problème dans la durée sinon vous verrez que les gens qui ont les moyens (et tant mieux pour eux.elles!) vont avoir des maisons plus isolées avec de moins en moins de consommation de tout et ceux.celles qui n'ont pas les moyens vont rester locataire faible dans le privé car il n'y a pas assez de logement publique et les plus pauvres qui payeront toujours plus cher!"
Voir l'interview ICI
 
 

"On est plus enclin, en Flandre, à pousser des gens vers des emplois pas toujours idéaux en termes de qualité du travail ou de salaire", estime Christine Mahy.

"Nous sommes favorables à l’emploi, mais ce que nous ne voulons pas, c’est que l’on revienne sur les acquis sociaux, en poussant des personnes vers des emplois qui ne les sortiront pas de la pauvreté, et parfois même, aggraveront la situation."

Lire l'article ICI

 

 

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Guide d'apprentissage du numérique (ordinateurs, tablettes..)

Vidéos réalisée dans le cadre du projet « Fibre solidaire » initié par le Ministre-Président P.-Y. Jeholet, le RWLP a réalisé, en collaboration avec l’asbl RTA, des tutoriels qui visent à accompagner des jeunes et des familles dans l’apprentissage de l’ordinateur. Le RWLP les met ici à disposition en pensant à toutes celles et ceux qui doivent découvrir cet outil avec une certaine urgence.

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Un fonds documentaire à votre disposition

Une collaboration Province de Namur-RWLP et divers partenaires.


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